Hubert-Félix Thiéfaine « unplugged »  au Havre avant le « Replugged » à Rouen en 2023

Ce soir du Vendredi 11 Mars 2022, au Carré des Docks du Havre, Hyde Park mag se tient prêt pour assister au concert de Hubert-Félix Thiéfaine en version Unplugged, une série de concerts qui s’étirera sur toute l’année 2022, promesse de reprises folks piochées dans son si riche répertoire, accompagnées des nouveautés extraites de son dernier album, « Géographie du vide ».

Photo Frédéric Lebourg


HFT, pour les intimes, est ponctuel, et entre en scène vers 20h15, simplement, sans chichi, avec sa pudeur légendaire, accompagné de ses 4 musiciens, son fils Lucas Thiéfaine, Christopher Board, Jean-François Assy, et Frédéric Gastard. Le public tout acquis à sa cause (pour la plupart, ils le suivent depuis ses débuts), debout, ovationne cette entrée du maître de cérémonie tout de noir vêtu, tel le fameux corbeau, son animal totem. Pas de discours, juste des mercis chaleureux en direction de ses fans, et voilà que les cinq compères attaquent d’emblée avec « La ruelle des morts », tube de l’année 2011, dans son album « Suppléments de mensonge ». Le récital est lancé, sa voix si reconnaissable est toujours présente, elle n’a à aucun moment flanché, nous prenant aux tripes au fil des chansons entonnées.

Photo Frédéric Lebourg

Avec sa guitare sèche et son harmonica, il approche la figure de son idole Bob Dylan, superbement mis en exergue par les arrangements subtils de son quatuor qui s’amuse tout le long du concert, à un jeu de chaises musicales dans les instruments utilisés. Ainsi, Lucas alterne entre guitare, basse et batterie, Christopher caresse toute sorte de claviers, Jean-François joue de la basse mais saupoudre quelques-unes de ses interventions, de son violoncelle, enfin Frédéric jongle entre ses saxophones avec virtuosité. Pendant quasiment deux heures, Hubert-Félix Thiéfaine enchaîne un nombre incroyable de morceaux qui permet de contenter son auditoire venu en nombre, l’applaudir. Ainsi, nous aurons le bonheur d’entendre entre autres, « Je t’en remets au vent », « Pulque, Mescal y Tequila »’ (pour fêter des 14 ans d’abstinence avec l’alcool), « La ballade d’Abdallah, Geronimo, Cohen » (morceau derechef si actuel), « Lorelei Sebasto Cha » la rougeoyante, « Les dingues et les paumés » ou vestige d’une période sex, drug and rock’n’oll du chanteur désormais assagi, le poignant « Petit matin 4.10 heure d’été »ou encore « Page noire » »tiré du dernier album, prouvant encore que le poète Thiéfaine n’a rien perdu de sa superbe inspiration…

Photo Frédéric Lebourg


On ne boudera pas notre plaisir, jusqu’au rappel, avec l’incontournable tube jubilatoire de « La fille du coupeur de joints », en final de ce concert à l’image de l’auteur-compositeur-interprète sobre, simple, pudique mais ô combien éternel…

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